The damned Cabane
Drame à Batbourg, le maire a appelé les secours, la presse est sur place:
Des nains de jardin écrasés par une tondeuse emballée.
Nos équipes sont sur les dents pour vérifier toutes ces informations.
Dernière minute un des nains serait sorti du coma, ils ne sont pas morts !
Dernière seconde le nain a parlé.
1. Il ne serait pas de jardin.
2. Il ne serait pas nain.
3. Il serait un humain normal compacté par une tondeuse folle.
Le juge d'instruction demande la reconstitution des faits.
(- Léty pas con çuici, dit Troudup, ed' vouloir en r'faire encore, des nains !)
Le nain avance à petits pas vers la cabane de jardin, il sort une petite clef de sa petite poche, il l'introduit dans la serrure du cadenas, la clef est happée, impossible de la sortir.
Un serrurier défonce la porte, le nain trépigne, le juge ordonne de pénétrer in the susdite cabane exactement comme dans son témoignage.
Le nain avance, son courage force l'admiration, il est entré, le juge le suit, mais depuis, aucune réponse aux appels
: Que se passe-t-il à Batbourg ?
Le substitut suit le juge qui a suivi le nain in the damned cabane. Caramba ! le substitut ne répond plus !
Tous les journalistes présents s'engagent alors dans le quadrilatère maudit, il devrait être plein depuis longtemps, déjà soixante-deux personnes ont pénétré dans the damned Cabane !
: Que se passe-t-il à Batbourg ?
L'info passera, rien ne nous empêchera, le correcteur et moi-même, de faire notre devoir, nous partons avec la webcam, tout le Net saura tout.
Nous voici sur les lieux du mystère, rien n'alerte la conscience, nous voyons des pelouses tondues, des massifs de fleurs rouges, des tulipes jaunes, des caravanes, des cabanes de jardins coquettement éparpillées près de petites maisons proprettes et bien entretenues.
Voici The Cabane,
- J'aperçois un indigène, il porte une grosse chaussette bleue sur la tête, ah non, c'est un bob mou, bleu, bon.
- Monsieur ?! Madame ? S'il vous plaît ! Il s'enfuit à notre approche, mon correcteur le suit.
- Eh! Richard ! Reviens ! Reviens ! Le public a le droit de savoir ! Tant pire, j'y en veux pas, j'peux même vouzy dire que j'le comprends, faut assurer l'avenir du futur. Escusez l'espression un peu relâchée que j'vous entretiens, mais sans correcteur, j'arrive pu à faire dans la prose correk. Comme je disais taleure faut y aller alors j'y va.
: Que se passe-t-il à Batbourg?
- Ah! Putain d'bonguieu de bon guieu de putain ! Je crois pas asse que mes yeux i voillent, y sont tous dev'nus nains ! Putain de putain de putain de pute borgne, faut que j'me barre de là avant qu'd'ête rétréci itou ! Vain dieu, j'arrive pu à pousser la porte, j'ai beau pousser et pousser, j'peux pu l'ouvrir! J'su fermé eud'dans!
- Putréfaction, y sont tous redev'nus normaux, y sont tous grands comme moi à présent! Euh non ! c'est moi que j'sus p'tit! Putain ed'merde ! Envoyez du s'cours vous zôtt kêtes déhors, ou au moins, envoyez-y nous eul'correcteur pour qu'on pusse vous causer normal !
: Que se passe-t-il à Batbourg?
- Franchement, dit Louka, vous croyez vraiment que ça justifie l'envoi de la Brigade des Affaires Bizarres ?
- Fais pas ta sucrée, dit Troudup, c'est l'Apocatastase des Cons qui recommence, La Taulière s'est remise au boulot, alors vazy ma Poule, tout le monde sur le pont, y a du taf.
- Chouette, que j'dis à mon tour, les affaires reprennent.