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Marité de Vos K

9 juin 2010

Hareng chorizo

Alice

Marité avait peut-être raison de demander une recette de fraises ou de je ne sais plus quoi, parce qu'il faisait beau et que mes harengs ne lui plaisaient pas.
Mais aujourd'hui qu'il fait gris, je vais la laisser, ma recette.

C'est la salade de hareng et chorizo piquant.

Mettre au fond d'un saladier large, moi j'ai pris une coupe à fruits un peu creuse, c'était parfait, donc, mettre au fond du plat choisi une chiffonnade de salade, des endives, ou de la salade verte, ou des pousses d'épinard, ce qu'on veut qui soit frais.

Pas de chou blanc ou chou rouge par exemple, trop dur même blanchi, ça n'irait pas, pas de choucroute non plus et encore pas d'un tas de légumes que je ne citerai pas.

Je suis un peu énervée, il faut que je me calme avant de continuer sinon ma recette sera impossible à réaliser.

Ce qui se passe, c'est que j'ai pris conscience de la porosité de mon existence.

A cause de cette histoire de temps, beau temps, mauvais temps...

Sur le moment je n'y ai pas prêté attention, les histoires de temps...
Mais ensuite, j'ai compris. Le temps de l'Appartement passe chez moi.

Je croyais que venir ici était une liberté sans conséquence.
Et puis, il y a eu le temps, il fait beau ici, il fait beau chez moi, il fait mauvais, pareil chez moi.
Est-ce que c'était comme ça avant?
Je ne peux pas savoir.

Je suis troublée, c'est pour Albert.
Albert et moi on est ensemble, mais on s'est rencontrés ici.

Si c'est un effet de la porosité et pas un effet de la liberté, ça ne dépend plus de nous qu'on soit bien ou mal ensemble, mais encore et toujours de la propriétaire.

Il fait gris aujourd'hui, et un peu frais:

Mettez une chiffonnade de salade fraîche au fond du plat.
Ajoutez  des filets de hareng fumé coupés en fines lamelles.
Ajoutez des asperges vertes effilochées, en saison, ou alors quelques navets cuits al dente ou des cœurs d'artichauts en bâtonnets, ou les trois ensemble si ça vous plait.
Ajoutez une bonne quantité de chorizo piquant en rondelles fines.
Ajoutez beaucoup de persil haché, une tomate en petits morceaux (carrés si vous êtes maniaque).
Faites une mayonnaise légèrement citronnée avec moitié huile d'olive moitié huile neutre, dans laquelle vous aurez mis avec la moutarde un peu d'harissa.

Qu'est-ce que tu dis, je ne comprends pas? Viens donc au lieu de crier ce que tu veux me dire!

Albert veut mettre son grain de sel.

- Pas mon grain de sel, dit-il, mon grain de wasabi, je préfère quand tu la fais au wasabi,  cette salade-là.

- C'est vrai, avec une cuillère à café de Wasabi, c'est encore meilleur, mais la plupart des gens ignorent le wasabi.

- Tu trouves pas qu'il fait plus beau chez nous? demande Albert

Alors Alice le regarde les yeux noyés de larmes et lui, bien sûr, il la trouve bien émotive

- Ben quoi? Il fait beau chez nous, c'est pas grave! Ici c'est ici et là-bas c'est ailleurs.

Et ils sont partis par la porte, peut-être par délicatesse, et pas par les murs comme d'autres fois.

Alors c'est moi qui termine la recette:

- Mélangez, servez frais.


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8 juin 2010

Les Rois Mages

Marité

Le payeur des allocations familiales.

Il est annoncé par des cris

- Voilà le payeur! Voilà le payeur!

et par les cavalcades des gosses qui courent prévenir leurs mères, ils avalent les étages pour lui dire il est là! je l'ai vu! ça y est!

On surveille sa progression à la fenêtre, il sort du bâtiment A, le B est en cours, il a fini, ça y est, c'est à nous!

Les mères se recoiffent, débarrassent la table, font chauffer le café et elles attendent le monsieur rond à la sacoche. Veste en cuir, débonnaire, il répand la joie dans la cité.

Il paye en liquide, il pose l'argent sur la table, c'est quelque chose, il est souriant.

Un jour on lui a volé la sacoche, il a eu un gros pansement sur sa tête chauve, il ne souriait plus, il n'aimait plus son boulot.

La cité était catastrophée, elle avait honte, qui avait osé attaquer l'argent des allocs ? Les temps changent, on n'y peut rien.

Peu de temps après l'argent est arrivé par la poste, puis il est arrivé à la banque.

Aujourd'hui il n'y a plus de payeur avec le vrai argent dans la sacoche, il y a de moins en moins de postes où aller retirer l'argent des mandats, il y a beaucoup beaucoup de banques.

Les témoins de Jéhovah.

C'était une visite. Ils nous portaient leur bonne parole. Ils étaient polis, ils venaient en couple, ils ne parlaient jamais fort. Ils s'asseyaient, caressaient la tête des enfants, il y en avait toujours un à portée de main, et ils repartaient comme ils étaient venus, pleins de la bonne parole et nous les oubliions aussitôt.

Monsieur Tout l'Univers.

Ma mère lui a acheté son encyclopédie parce qu'il lui a dit que la culture et la connaissance étaient les clés de la réussite.

Tous les mois on a reçu par la poste un gros livre bleu plein d'images qui s'appelait Tout l'Univers. On a cru posséder tout le savoir du monde.

Aujourd'hui mon frère tourne ses pages pour se souvenir de la vie d'autrefois, quand la réussite  était à portée de main et promettait le bonheur.

C'était nos Rois Mages, douze fois par an, le payeur, deux fois par an, les Témoins de Jéhovah, une fois dans notre vie monsieur Tout l'Univers.

Ils nous ont porté leurs cadeaux sans jamais se croiser, nous ne les avons jamais vus ensemble.

Quatre, vingt et un, je devrais les jouer au loto, mais ça ne fait que trois chiffres, il aurait mieux valu raconter les sept nains.

7 juin 2010

La Bonne Maison

Marité

Tu te souviens, Frédéric, de la Bonne Maison? Ce restaurant qu'on allait monter à Rennes quand tu sortirais de cette saloperie de cancer du pancréas? Tu t'en souviens?

Et des menus qu'on a établi tous les jours que tu étais à l'hôpital?

Y avait des frites maison, ça nous rappelait les frites à la graisse de cheval que faisaient papa et maman?
Tu te souviens?

Tu te souviens qu'on était belges et on ne le savait pas, on mangeait des frites à la graisse de cheval, du cheval, des crêpes à la bière, on s'appelait de Vos mais on ne savait pas qu'on était belges, le grand-père de notre père était né en Belgique.

Le restaurant, on l'a bien préparé, les plats étaient choisis, le lieu, et comment on travaillerait.

On aurait acheté une maison en ville, on habiterait les étages, on aurait fait restaurant au rez de chaussée, on aurait un jardin derrière, avec une terrasse, et après la terrasse, le potager, les arbres fruitiers, les salades, les herbes.

On allait faire des pois gourmands, des capucines pour nos salades de toutes les couleurs, des fruits rouges, de la coriandre.

Tu te souviens des graines vertes, juteuses, de la coriandre fraîche après que les fleurs ont fané? On les mettrait dans le lapin sauté, en hiver, avec des tomates séchées.

Tu te souviens de la vie?
Hein, dis, tu t'en souviens?

Moi je suis là.
Et tu me manques.

 

6 juin 2010

Vapeurs

Alice

- Il fait beau. Le Liquidambar pousse dehors des feuilles repliées sur elle-même comme des fœtus. Feuillettes, feuillasses, le soleil de juin va les tuer, elles sont sorties trop tard.

Alice imagine l'agonie des feuilles, elle est déprimée, elle prend des tisanes, des gélules d'herbes, elle attend que ça fasse effet.
Mais le seul effet notable est qu'elle a l'impression de passer sa vie aux toilettes.

Alice ne veut pas d'une analyse elle dit c'est trop tard.
Peut-être c'est trop tard, mais trop tard pour quoi?

- Trop tard pour être heureuse.

- Ah, être heureuse?

- Comme tout le monde.

- -Être heureuse comme tout le monde, ça ne me dit rien.

- Paroles de nantie, me dit-elle, et elle boude.

Bon.
Je ne comprends pas son histoire d'arbres et de fœtus, aujourd'hui est un jour sans, je n'y suis pas.

- Qu'est-ce qui ne va pas Alice?

- Rien ne va pas, et rien ne va, c'est tout. Je suis venue déposer une recette mais je ferai ça plus tard.

- C'était quoi la recette?

- Salade asperges, endives, hareng fumé et chorizo fort, avec une mayonnaise légère à l'harissa et citron.

- Il me semble qu'aujourd'hui était plutôt un jour pour une recette de gâteau au fromage, ou de salade de fraises aux fleurs d'acacia.

- Avec une pointe de pastis?

- Oui, celle-là.

- Et bien non.

Et hop, elle s'est évaporée.
Elle est vraiment déprimée, car jamais elle ne s'évapore.


5 juin 2010

Deux trous rouges au côté droit

Braise sort du noir en fredonnant

- Comme un chagrin qui pleure mais c'est du sang qui coule, parce qu'il tombe des hallebardes...  

Et Dracula en écho avec la voix de Nick Cave,

I called her a wild rose but her name was Braise Braise Braise

Je m'inquiète bien sûr,

- Braise! Braise? Qu'est-ce qui se passe?

Elle avance vers moi et je crie

- Tu as deux trous rouges au côté droit!

- Oui, qu'est-ce que tu en penses?

- Je n'en sais rien.

- Regarde, dit-elle en faisant un geste à Dracula, qui reste dans l'ombre.

J'ai fermé les volets mais il fait grand soleil, un baiser de jour lui serait fatal. Il tend un écrin à Braise qui en sort deux boucles d'oreilles, une plus petite que l'autre, des Créoles en or piquetées d'améthystes et d'émeraudes.

- Quelle splendeur!

Dracula répond, très heureux et son bonheur fait peur car il dévoile largement ses canines,

- Mes aïeules les portaient, dont la grande duchesse des Carpates  qui fut une très belle femme. Braise lui ressemble en beaucoup  plus belle, plus vivante, et si chaude.

Je soupire, cette histoire d'amour me fait peur pour Braise, et pour lui aussi après tout.

- Marité, souffle Braise dans un sourire éclatant, nous sommes heureux.

- Pour nous, dit Dracula, la lune de miel c'est l'éternité,  le  jour seul est dangereux.

Et ils sont partis tous les deux, lui, l'aidant à enfiler la seconde créole, plus petite que la première, elle, lui enlaçant la taille de son bras si blanc.

Juste avant qu'ils ne se fondent dans les murs de l'Appartement, elle m'a lancé,

- Souviens-toi, Marité, tu m'as faite femme de nuit!

- C'est vrai. Braise c'est la nuit et elle vient des Voies Obscures.

Et puis, de toute façon, c'est leur vie, je n'y suis plus.


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4 juin 2010

Mère abusive

Ce matin j'ai trouvé une lettre sur l'écran de mon ordinateur,

Bonjour à tous, et bonjour vous, la propriétaire du lieu,

Nous ne voulons pas rester enfermées dans notre histoire, nous ne voulons pas être pour toujours dans les Larmes de l'espoir de Maria Luna. Nous voulons être libres!

Mais nous ne savons pas comment faire, notre créatrice ne veut pas nous lâcher, elle nous interdit de sortir dans le monde, elle nous interdit de rencontrer qui que ce soit, elle dit je vous ai inventées, j'ai droit de tout sur vous.


Si quelqu'un a une idée?

signé Océane et Aurore.

Elles sont venues dans la nuit se promener sur le blog, elles voulaient voir du monde mais cette nuit, personne d'autre qu'elles deux.

Salut les filles! je vous réponds ici puisque vous avez trouvé le chemin.

Personne ne peut rien vous imposer, vous existez.
Vous êtes venues ici de votre propre chef, votre créatrice n'a pas su vous en empêcher, elle ne sait même pas que vous pouvez vous promener à votre guise, alors, allez-y, baladez-vous, amusez-vous, rencontrez qui vous voudrez!

Si ça vous dit, changez de prénom, appelez-vous Eponine et Azelma, ou Jeanne et Marthe, ou Artémise et Cunégonde Fenouillard, ça vous donnera de l'air.

Et ne vous inquiétez pas, beaucoup de mères sont comme ça, ça ne dure jamais, les enfants se libèrent toujours, c'est ce qu'ils peuvent faire de mieux pour leurs créateurs.


3 juin 2010

?

X

3 juin 2010

Il en est revenu

Jésus

- J'ai hésité un certain temps.

- Hésité à quoi faire?

- A venir ...ici.

Il dit "ici" avec un dégoût insultant.

-Il ne fallait pas vous forcer mon bon, personne n'est obligé de venir ici.

- Vous m'y avez contraint.

- Alors ça, c'est un mensonge éhonté, je ne contrains personne, j'en suis incapable, si je pouvais! Ah si je pouvais! 

- Vous avez écrit sur moi, vous avez écrit mon nom.

- Moi? Moi!! Moi j'ai écrit sur vous? Moi?!
Ah oui, c'est vrai, une petite nouvelle. Écrit sur vous, c'est beaucoup dire pour quelques pages. Alors c'est comme ça que ça marche? Avoir écrit ouvre L'Appartement au sujet?

- Moi, un sujet?

- Eh bien oui, ou aux personnes si vous préférez, ou je ne sais pas comment vous nommer moi, Jésus? Vous êtes bien Jésus, c'est ça? Le Jésus?

- Soi-même,
et il me tend sa carte de visite:

Jésus Christ,
Fils de Dieu,
reçoit sur Rendez-Vous

- Ah,  ce Jésus-là! (si j'avais su qu'il y aurait des suites, je lui aurais donné plus de bon sens) Mais dites-moi, vous ne viendriez que sur invitation?

- C'est un fait, je ne serais pas "ici" autrement.

- Comme les vampires alors, qui ne pénètrent un lieu que s'ils y ont été formellement invités?

Il me regarde, agacé, il ne sait pas ce qu'est un vampire, il chasse une mouche qui lui tourne autour, Tatave?

- Eh Tatave? C'est vous?

- Vous parlez aux mouches?

- Je parle à qui je veux, je vous parle bien, à vous. Qu'est-ce que vous venez faire ici?

- Je viens voir du monde! Quelques apôtres, ça me ferait du bien, je m'ennuie, vous ne pouvez pas savoir! Vous m'avez laissé avec Ponce se moquant de moi, et depuis, rien.

- Pilate? Alors lui  aussi il pourrait faire un tour par ici?

- Je ne crois pas, vous savez ce que c'est, une région à gérer, l'occupation romaine, ce genre de choses. 

- Mais vous aussi vous aviez des trucs à faire.

- J'aurais eu si vous m'aviez pourvu des attributs de mon mythe au lieu de me projeter en  fils à papa qui a déçu son Père.

- C'est vrai, mais je vous ai donné le choix d'échapper à la suite.

- Vrai aussi, j'ai renoncé à la fin traditionnelle mais du coup, je n'ai plus d'histoire.

- Et alors? Des apôtres?

- Si c'était possible, ça serait pas mal.

- Bon, je vais voir ce que je peux faire.


2 juin 2010

Bzzz bzzz bzz

Mademoiselle Tatave

La Dieu des Tatave, l'Impératrice des mouches pouvait me faire n'importe quelle vie et elle me finit,
bzz bzz, sur une frite molle, froide, bzz, avalée sans y penser par un employé de bureau à la cantine du Ministère!

Les Dieux ne méritent pas leurs créatures.

J'ai passé du temps dans ce type, je ne savais pas ce qui se passait, je ne comprenais rien à l'histoire.
Jusqu'à mon identité impossible à fixer, bzz, bzz, bzzz, mademoiselle Tatave! Je suis un monsieur à qui on dit mademoiselle.


Etre un personnage impose parmi beaucoup de contraintes, bzz, bzz, celle de n'avoir accès qu'au contexte de l'auteur, bzz, bzz.
Mon contexte est très étroit, la cantine, une frite, avalé par le type, et c'est tout.

Si la Dieu n'était pas partie chez Les Oubliés de l'ADSL, je n'aurais jamais pu sortir de ce corps.
Mais, bzz, bzz, grâce au blog, je peux balader dans le temps et l'espace, bzz, bzz.


Cette Tatave est d'une ingratitude crasse, je lui ai donné la vie, je lui ai donné une histoire et là où je l'ai envoyée, beaucoup de chercheurs m'auraient suppliée d'aller!

Oui il y a la frite froide, oui, il y a la cantine sauf qu'elle n'a pas fini dans un système digestif mais dans un cerveau en pleine activité.

Elle a eu l'occasion unique d'observer de l'intérieur le Grand Mystère, et elle se plaint? me reproche de lui avoir donné du mademoiselle alors qu'il aurait fallu l'appeler monsieur? Trouve sa vie trop petite?

Cette mouche est une idiote.
Va te plaindre ailleurs Tatave, ton Dieu n'a pas besoin de toi.

Tatave est saisie par ma diatribe.

Saisie que son Dieu s'adresse à elle directement, et surtout, pénétrée de la Vérité que je viens de lui révéler, elle ne sait que faire pour se faire pardonner.

Elle supplie, elle bzz à tout va, elle fait des arabesques, des looping, elle rit, elle dit

- Appelez-moi comme vous voulez, oh Dieu Tout Puissant, Tout sSchant, Dieu Tout Tout,je serai le Mouche Demoiselle, ici Tatave, le Travelo de Dieu!

Je lui pardonne sans trop d'hésitation, Dieu a besoin de toutes ses créatures.

En son for intérieur
 Tatave se réjouit, bzz, bzz, mais elle a peur aussi. I

nvestie d'une énorme mission, explorer le cerveau de monsieur Machin, elle découvre la responsabilité, le libre arbitre, la conscience.

C'est beaucoup pour une mouche.


1 juin 2010

Ontologique Bordel

Marité

Ah oui, le retour c'est le bordel!

Pour quoi la femme dont nul ne connait le prénom, seulement nommée Femme de Loth, n'aurait pas  dû se retourner, et pourquoi elle le fit tout de même.
Pour ce que ses filles étaient dans l'embrasement, divin dit-On, de Sodome et Gomorrhe, n'ayant pu suivre leurs parents, car la femme suit son mari, non ses parents, disait Sa Loi.

La Loi dit c'est simple, fais-ci, fais-ça.

A quoi elles obéirent et pour quoi elles sont mortes.

C'est simple dit La Loi, ne te retourne pas.

A quoi madame Loth n'obéit pas et pour quoi elle fut transformée en statue de sel.

Comment faire pour bien faire?
Moi je suis revenue et c'est le bordel dans l'Appartement.

Le Troudup copinant avec une Rachel, l'Albert d'Alice se trouvant des points communs avec l'Albert des Voies Obscures.
La Tatave, que j'avais laissée sur une frite molle est en train de zombiner Rosaria causant, au Père Lachaise, avec Plidec Storma qui considère d'un oeil critique le flirt de
Jésus et Gentiane.
Et tous les autres!

Pourquoi ce jour est-il spécial?
Pourquoi sommes-nous tous au coude à coude?

Ah oui, ah oui, le bordel, p
arce qu'ils peuvent se passer de moi.
D'abord furieuse, ensuite résignée et maintenant je me réjouis de regarder vivre mes gars et mes garces, mes gentils, mes méchants, mes Tout.

Sur eux je me suis retournée, me voilà donc toute retournée.


C'est le bordel,
j'aime le Bordel.

Bonjour à tous et à chacun, (disait autrefois, à tous et à chacun, Clara Candiani par la radio nationale),

je suis de Retour.


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Marité de Vos K
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