Odeurs qui puent
Marité
Une odeur nauséabonde m'amène... comment dit-on venir avec quand c'est votre nez qui vous prend par la main?... m'amène donc devant une des portes du Blog.
Surprise du jour, un troupeau de pingouin pingouine devant l'ordinateur, se bousculant pour voir les images qui défilent sur l'écran.
Il n'y a pas de pingouins dans mon entourage, aucun pingouin dans mes manuscrits, nul pingouin n'habite mes rêves, aucun fantasme d'alcidé, ni de pôle ni même de Banquise Moon (qui est le secrétaire général de l'ONU), mon seul pingouin intime est celui de Linux sous lequel je suis, by the way, alors?
Et d'où vient qu'ils puent autant? Est-ce leur nature?
- Doùkipudonktan?
leur demandé-je en hommage à Raymond Queneau et m'attendant, un peu, à ce qu'ils répondent:
- Barbouze, de chez Fior.
et me demandant à moi-même si le pingouin est susceptible hostile ou agressif.
Ma question provoqua un remue-pingouin de première grandeur, ils gigotaient, tournaient, se cognaient en bruissant:
- D'où? D'où! D'où? Dou dou dou doudoudoudou ouh ouh ouh!
Le waï dans l'Appartement, un set de quilles en folie, qui puent, transforme le Blog en piste de bowling géante et je n'ai pas de boule.
Est-ce un hommage au quinzième degré à John Kennedy Toole, qui, dans les débuts de La Conjuration des Imbéciles, parle du bowling par la voix d'une mère pratiquante ?
Ou bien quoi?
Le temps que je reformule une question plus urbaine: D'où venez-vous? la bande de quilles s'envole, (c'est le manchot qui ne vole pas) et me lance avant de traverser les murs de l'Appartement :
- On vient de chez Pascalino woo o oo ooo woo !!!